Magda Szabó est née à Debrecen en 1917, dans une famille cultivée de la grande bourgeoisie.
Considérée comme un véritable classique vivant de la littérature hongroise, certains la nomment « le Mauriac protestant », car elle peint souvent les passions refoulées des habitants de la Grande Plaine peuplée majoritairement par des parpaillots.
Ses premiers livres paraissent au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et elle est saluée comme un des grands espoirs de la littérature. Après 1948, pour des raisons politiques, elle disparaît de la scène littéraire. Pendant une longue période, elle vit de travaux de traduction et d’enseignement.
C’est à la fin des années cinquante qu’elle rencontre un immense succès. En 1959, elle reçoit le prix Attila Jozsef et, en 1978, le prix Lajos Kossuth. Sa notoriété ne fait que grandir.
En 1987, son roman La Porte connaît un succès international. Ce chef-d’œuvre n’est pas immédiatement traduit en France, alors qu’il l’est en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis. En 1992, elle obtient le prix Betz Corporation aux États-Unis. © Viviane Hamy
Magda Szabó nació en 1917 en Debrecen, Hungría, en el seno de una familia burguesa. Sus primeras obras se publicaron a finales de la Segunda Guerra Mundial, y poco después, cuando los comunistas alcanzaron el poder, desapareció de la escena literaria y se dedicó a la enseñanza y la traducción. En la década de los sesenta volvió a publicar novelas, poesía y ensayo, con los que obtuvo numerosos premios literarios de prestigio: el Attila József (1959), el Lajos Kossuth (1978), el Pro Urbe Budapest (1983), el Csokonai (1987), el Getz (1992), el Déry (1996) y el Agnes Nemes Nagy (2000). La puerta (Literatura Mondadori, 2005) se publicó en Hungría en 1987, y en 2003 ganó el premio Femina en Francia. Literatura Mondadori, ha publicado también La balada de Iza. La obra de Magda Szabó, que murió en Budapest en noviembre de 2007, ha sido editada en más de cuarenta países.
Ses livres / La collection
- 1 sur 2
- suivant ›