Juliette Kahane, petite-fille et fille d'éditeurs de littérature anglaise et américaine à Paris, leur doit une fréquentation précoce, mais solitaire et brouillonne, des œuvres de Joyce, Miller, Nabokov, Burroughs ou Beckett. Elle travaille longtemps comme lectrice et correctrice dans l’édition, se définissant elle-même comme « une femme qui dort » jusqu’au moment où elle commence à écrire. Après des récits de voyage et portraits de ville, elle publie deux romans aux Éditions Gallimard, Fabrique (2002) et Métropolitains (2005). Puis aux Éditions de l'Olivier, en 2009, Revivre la bataille, « un roman né de fascinations qui se transmettent, se diffusent jusqu’à envoûter le lecteur, pris par des personnages magnétiques, des lieux d’une “exemplaire banalité”, d’une violence froide, un secret qui se déplie, se déploie, hypnotise passé comme avenir. »
© Babelio