Manuele Fior est né à Cesena en 1975. Après ses études d'architecture à Venise, il part à Berlin, Oslo puis Paris où il vit actuellement.
Auteur de bande dessinées et illustrateur, il collabore régulièrement avec de nombreuses revues internationales (The New Yorker, Le Monde, Vanity Fair, Feltrinelli, Einaudi, La Repubblica, Sole 24 Ore, Edizioni EL, Fabbri, Internazionale, Il Manifesto, Rolling Stone Magazine, Les Inrocks, Nathan, Bayard, Far East Festival).
Il à publié quatre graphic novels: Cinq Mille Kilomètres Par Seconde (Atrabile, 2010), Fauve d'Or - Meilleur Album - Festival International de Angoulême 2011, Premio Gran Guinigi (Autore Unico, Lucca, 2010), Mademoiselle Else (Delcourt, 2009), Prix de la ville de Genève 2009, Icarus (Atrabile, 2006), Prix A. Micheluzzi Meilleur Dessin, Comicon 2006, Les Gens Le Dimanche (Atrabile, 2004).
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Romain Gary, né Roman Kacew à Vilnius en 1914, est élevé par sa mère qui place en lui de grandes espérances, comme il le racontera dans La promesse de l’aube. Pauvre, «cosaque un peu tartare mâtiné de juif», il arrive en France à l’âge de quatorze ans et s’installe avec sa mère à Nice. Après des études de droit, il s’engage dans l’aviation et rejoint le général de Gaulle en 1940. Son premier roman, Éducation européenne, paraît avec succès en 1945 et révèle un grand conteur au style rude et poétique. La même année, il entre au Quai d’Orsay. Grâce à son métier de diplomate, il séjourne à Sofia, New York, Los Angeles, La Paz. En 1948, il publie Le grand vestiaire, et reçoit le prix Goncourt en 1956 pour Les racines du ciel. Consul à Los Angeles, il quitte la diplomatie en 1960, écrit Les oiseaux vont mourir au Pérou (Gloire à nos illustres pionniers) et épouse l’actrice Jean Seberg en 1963. Il fait paraître un roman humoristique, Lady L., se lance dans de vastes sagas : La comédie américaine et Frère Océan, rédige des scénarios et réalise deux films. Peu à peu les romans de Gary laissent percer son angoisse du déclin et de la vieillesse. En 1980, un an après le suicide de sa femme, Romain Gary fait paraître son dernier roman, Les cerfs-volants, avant de se suicider à Paris en décembre. Il laisse un document posthume où il révèle qu’il se dissimulait sous le nom d’Émile Ajar, auteur d’ouvrages majeurs : Gros-Câlin, La vie devant soi, qui a reçu le prix Goncourt en 1975, Pseudo et L’angoisse du roi Salomon. © Folio Gallimard