Bérénice appartient à l'histoire romaine et orientale. Son action est sans violence, son dénouement n'est pas dicté par la passion. ce n'en est pas moins une tragédie : un personnel de princes et de rois fait son malheur en une série de discours réglés. C'est le personnage le plus dépendant, le moins libre, qui donne son nom à la pièce ; titus, qui congédie la femme qu'il aime, fait sans cesse un effort douloureux sur lui-même, jusqu'au transport d'héroïsme final. Le sujet de pièce est le renvoi de bérénice, qui ne fait aucun doute : il est dicté par la tradition romaine. l'action se réduit à retracer les souffrances que cette nécessité entraîne : tout l'art de racine, ici, est dans le suspens, dans le retard, dans l'attente de l'aveu et de l'adieu. © Folio Gallimard
Recommandation de l'équipe de Lettres du Lycée français de Budapest : "A lire dès la classe de Seconde et à avoir lu en classe de Première"